L’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) au Canada a accueilli sa nouvelle directrice, Alicia Mayer, une arrivée qui « va permettre d’amener la relation entre la Ville de Gatineau et l’UNAM un peu plus loin, je dirais même entre le Québec, le Canada et l’UNAM », a souligné le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, lors de la cérémonie de désignation tenue lundi.
L’UNAM Canada est le seul siège canadien de l’Université nationale autonome du Mexique. Elle est représentée dans six autres pays, à savoir les États-Unis, l’Espagne, la Chine, le Costa Rica, la France et le Royaume-Uni.
La mission de l’institution située sur la promenade du Portage à Gatineau est de promouvoir la culture latino-américaine et la langue hispanique en organisant des activités culturelles ouvertes au public.
Détentrice d’un doctorat en histoire de l’UNAM, Mme Mayer était directrice du Centre d’études mexicaines de l’UNAM en Espagne au cours des quatre dernières années, « Je suis très contente de représenter mon université, qui est l’une des plus importantes au monde, raconte-t-elle. Pouvoir apporter mon expertise est un grand défi et j’en suis très fière », a-t-elle indiqué.
« D’avoir Mme Mayer, en plus d’avoir l’UNAM chez nous, c’est un outil de développement où le potentiel est énorme », se réjouit M. Pedneaud-Jobin. Ce dernier a profité de la cérémonie pour exprimer son désir de renforcer les liens entre la Ville de Gatineau et le Mexique.
« [Gatineau] est le seul endroit au Canada où l’UNAM est présente. C’est l’une des universités qui peut certifier les gens qui apprennent l’espagnol, explique M. Pedneaud-Jobin. Cette certification peut être intéressante pour nos entreprises et pour les étudiants de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) », mentionne-t-il.
L’UQO est déjà un partenaire de recherche actif de l’UNAM. Le recteur de l’UQO, Denis Harrisson, voudrait que ces ententes se poursuivent avec la nomination de Mme Mayer. « On veut continuer avec l’UNAM, pour les cours de langues auprès de nos étudiants ou bien des échanges d’étudiants », souhaite-t-il.
Il aimerait réaliser une entente avec l’institut pour agrandir le partenariat actuel vers d’autres domaines de recherche que ceux déjà offerts. « L’UNAM à Gatineau est centré sur la culture et les questions patrimoniales, mais il y a également d’autres domaines de recherche, comme en génie ou en informatique », indique M. Harrisson.
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